À Libreville, les présidents gabonais et français ont affiché leurs accords et demandes réciproques

« La France sera là, à sa juste place » : le président français Emmanuel Macron a salué le 23 novembre 2025 le « tournant » au Gabon après le coup d’État de 2023 et promis d’« accompagner » le nouveau président Brice Oligui Nguema, à l’origine du putsch, dans le renouveau et la transformation économique du pays.

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Avec notre envoyée spéciale à Libreville, Liza Fabbian

Avant le sommet Union africaine-Union européenne à Luanda, le président français Emmanuel Macron était au Gabon, pour sa première visite depuis le coup d’État de Brice Clotaire Oligui Nguema.

Les deux hommes se sont affichés très proches, déambulant main dans la main à travers Libreville ou saluant la foule côte à côte à bord de la voiture officielle.

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Le message a été clair : la France soutient entièrement la transition gabonaise, salue son parachèvement, et cherche à approfondir et diversifier ses partenariats avec un pays ami.

Emmanuel Macron a salué dimanche soir une nouvelle ère qui s’est ouverte le 30 août 2023, date du coup d’État qui a marqué la fin de la dynastie Bongo.

Au Gabon, le chef de l’État français a félicité le président Oligui pour une « transition rapide ». Ce dernier assure en retour que la relation franco-gabonaise est au beau fixe et sans nuage.

Demande de coopération judiciaire sur la famille Bongo

Le chef de l’État gabonais a néanmoins formulé quelques demandes lors de son discours. Il a rappelé qu’il fait de la transformation locale des minerais extraits sur son territoire une priorité inscrite dans la loi. Les discussions sur le sujet vont se poursuivre avec Eramet, une entreprise minière et métallurgique française, pour arriver à un accord satisfaisant pour chacun, précise l’Élysée.

Brice Oligui Nguema a aussi évoqué la famille Bongo et lancé une demande de coopération judiciaire entre les deux pays pour que les décisions de justice soient exécutées et que les avoirs détournés soient restitués.

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