Tunisie: Equipe nationale – La bonne occasion

La direction sportive a fait du bon travail. Les deux compères ont brassé large et ramené un bon nombre de joueurs tunisiens de deuxième génération, sur lesquels le football tunisien pourra sans doute compter.

Nous avons suivi avec beaucoup d’intérêt les déclarations de ces éléments, qui sont «fiers et heureux» de faire partie de l’équipe de Tunisie. Un pays qu’ils portent au coeur et vers lequel leurs parents les ont poussés pour engager une véritable carrière internationale. En effet, bon nombre d’entre eux ont fait partie des sélections jeunes de leurs pays d’adoption.

Cette appartenance n’est pas une garantie. Il faudrait que ces jeunes le sachent et que leur comportement sur le terrain le confirme.

Comme «un doctorat n’est pas un engagement de l’Etat à garantir un emploi», l’appartenance à une équipe étrangère n’ouvre pas automatiquement les portes d’une sélection nationale.


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En effet, il faudrait, c’est la loi du jeu et même de la nature, ne retenir que les meilleurs et continuer à chercher tout en gardant l’oeil sur ceux qui ne seront pas retenus cette fois-ci. La rupture pourrait coûter cher, car, dans le sport, il y a de ces «explosions» de valeurs qui interviennent au moment où on s’y attend le moins.

Les rencontres comptant pour les éliminatoires et le match à livrer en amical à l’Egypte tombent donc à pic. Nous verrons un bon nombre d’entre eux à l’oeuvre. Il y aura sans doute d’autres tests, mais le sélectionneur national ne pourra jamais les retenir tous. Les plus en vue, ceux qui évoluent dans des équipes qui tiennent la route surtout, seront peut-être intégrés, car il ne faudrait jamais perdre de vue que si les joueurs algériens et marocains font, pour leur majorité, partie d’équipes de renom, les nôtres sont des jeunes qui commencent juste de percer.

Il faudrait être patient, pédagogue et surtout juste

Les intermédiaires et les agents seront aux aguets pour placer leurs protégés. Mille et une interventions auront lieu et qui, sans cette justice, pourront installer une méfiance mauvaise conseillère. Il y a sans doute d’autres jeunes qui hésitent et qui attendent l’issue de cette messe qui réunit un nombre respectable d’éléments intéressants.

Reste l’aspect communication qui intervient et qui pourrait donner des maux de tête. Rien qu’à voir ce qui se passe autour du jeune stadiste Khalil Ayari, parti vers le PSG, nous ressentons une véritable frayeur. Trop, c’est trop et on risque de bloquer psychologiquement cet élément de grande valeur. Un jeune qui doit être protégé de ceux qui le guettent dans l’ombre. Et de lui-même.

Nous retiendrons, à ce propos, ce qu’a déclaré le directeur sportif de son club d’appartenance, Jameleddine Limam : «Félicitations à notre talentueux joueur Khalil Ayari et à sa famille du football, le Stade Tunisien, pour cette étape importante de sa carrière. Nous lui souhaitons le meilleur et le succès pour l’avenir et nous tenons à lui rappeler que la voie des stars passe par la discipline et le travail ardu, qui sont les armes principales pour tout joueur qui veut démontrer son véritable potentiel et prouver sa valeur sur le terrain».

Clair et c’est valable pour tout le monde.

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