<strong>Addis-Abeba, le — La République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du M23 ont signé un accord préliminaire de cessez-le-feu visant à faciliter la signature d’un accord de paix en août.
L’accord de cessez-le-feu vise à mettre fin aux combats dans l’est du pays, en proie à des troubles.
Signé samedi à Doha, au Qatar, l’accord engage les deux parties à un cessez-le-feu permanent.
L’accord comprend également un engagement à s’abstenir de tout discours de haine et à mettre fin à toute tentative d’accaparement de nouveaux territoires par la force.
Les rebelles du M23 ont lancé une offensive majeure plus tôt cette année, s’emparant de villes stratégiques comme Goma et Bukavu.
La campagne a fait des milliers de morts et contraint des centaines de milliers de civils à fuir leurs foyers, aggravant la crise humanitaire.
Un responsable au fait des négociations de Doha a dévoilé que l’accord comprend une feuille de route pour le rétablissement de l’autorité de l’État dans les zones tenues par les rebelles et posait les bases de pourparlers de paix officiels dans un avenir proche.
Malgré une pause dans les offensives majeures depuis février, des affrontements intermittents entre les combattants du M23 et les milices progouvernementales se sont poursuivis.
L’est de la RDC est en proie à un conflit depuis plus de trois décennies, alimenté par des tensions ethniques, des rivalités régionales et des luttes pour l’exploitation des riches ressources minières.
La tenue de ce dernier cessez-le-feu reste incertaine, mais il offre une lueur d’espoir bien nécessaire pour une région longtemps marquée par la violence et l’instabilité.
