Sénégal: Gestion des inondations – Le suivi-évaluation du Progep 2 au menu des discussions

Des acteurs du secteur de l’assainissement sous la houlette du ministre de l’hydraulique et de l’assainissement Cheikh Tidiane Dièye,se sont réunis aujourd’hui à Dakar pour évaluer le projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEP 2). Ce projet qui va durer de 2021 à 2029 est financé à hauteur de 170 milliards par l’État du Sénégal, la Banque mondiale, la Banque Africaine de développement et le fonds nordique de Développement.

Le projet intervient dans les départements de Keur Massar, Rufisque, Pikine, Guédiawaye, Thiès, Mbour et Saint-Louis. Les réalisations du progep 2 en termes d’ouvrages ont permis d’atténuer les risque d’inondations et de mettre en place un système d’alerte précoce. Cet atelier a mis le focus sur l’état d’avancement technique et financier des activités du Progep 2 qui, depuis son lancement en 2021, a permis la réalisation d’infrastructures majeures dans les départements de Keur Massar, Pikine, Rufisque, Guédiawaye.

46 000 mètres linéaires de réseaux de drainage primaires et secondaires ont été réalisés permettant de faciliter le drainage des eaux de pluies. En outre, 30 km de voiries en pavés autobloquants ont été réalisés. Ces réalisations ont directement impacté 150 000 personnes sur une superficie de plus de 1000 hectares.

En effet, Le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement Cheikh Tidiane Dièye a rappelé l’importance de ce projet qui, pour lui, a une dimension qui allie gestion et planification des activités avec l’élaboration des plans directeurs, permettant d’analyser et de faire la projection sur la conduite des projets au niveau des différentes zones ciblées.» Ce projet est important d’autant plus qu’il s’aligne dans la stratégie globale de gestion des inondations au niveau de du gouvernement.

Mais la mise en œuvre de ce type de projet nous amène à prendre en charge un certain nombre de défis qui ne sont pas seulement des défis financiers, ils sont aussi des défis en matière d’élaboration de coordination des interventions puisque la problématique des inondations est une problématique complexe qui fait intervenir beaucoup de parties prenantes et d’acteurs d’où un besoin de dialogue permanent entre les structures techniques pour réduire les marges d’incohérence et d’incertitude » a déclaré le ministre.

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top
Close