Comores: Tensions en coulisses

Dans deux ans, les Comores accueilleront les Jeux des îles 2027. Si, sur le terrain, les choses avancent plutôt bien avec plusieurs travaux entrepris dans l’optique d’héberger les délégations et d’accueillir les compétitions, dans les coulisses, la situation est différente et pourrait même forcer le comité d’organisation comorien à revoir certains de ses plans. La prochaine visite des membres du Conseil international des Jeux (CIJ) est prévue dans un mois et cette rencontre s’annonce cruciale.

Si les derniers écueils diplomatiques concernant la participation des femmes aux compétitions de cyclisme, haltérophilie, boxe et lutte sont levés, les choses pourraient aller dans le bon sens en ce qui concerne la tenue des JIOI dans deux ans. On sait toutefois que certains pays – La Réunion en premier lieu – ont ouvertement exprimé leur mécontentement du fait que certains sports au programme des Jeux ne comptent pas d’athlètes dans la catégorie féminine.

Selon Johan Guillou, président du Comité régional olympique et sportif (CROS), il existe une possibilité que La Réunion ne participe pas à cet événement sportif. Johan Guillou, fraîchement élu à la présidence du CROS, explique qu’il était absent à la séance plénière du Conseil international des Jeux (CIJ) qui s’est déroulée le 16 avril 2025. De ce fait, il n’a pas pu participer aux débats concernant le sport féminin, dont certaines disciplines ont été exclues des Jeux. Pour lui, la parité est nécessaire et il ne faudrait pas que les Jeux prennent une tournure politique.

Lors de son dernier rassemblement, le CIJ s’est prononcé en faveur de l’introduction de 18 disciplines sportives au programme des Jeux. Il s’agit de l’athlétisme, de l’air badminton, du badminton, du basketball, du beach-volley, de la boxe, du cyclisme, du football, de l’haltérophilie, du hand- ball, du judo, de la lutte, de la natation, de la pétanque, du tennis, du tennis de table, du taekwondo et de la voile. L’haltérophilie, le cyclisme, la boxe et la lutte ne compteront pas de compétitions féminines.

« Si les Jeux présentent demain des garanties pour une parité et que le sport est au centre et non pas la politique, nous pourrons y participer de manière apaisée. Il faut aussi savoir si les Comores seront capables d’accueillir les Jeux des îles. Des chantiers ont déjà débuté, mais nous attendons de voir », avait déclaré Johan Guillou au mois de mai.

En ce qui concerne les travaux de construction du village des Jeux et de la piscine notamment, les choses semblent bien avancer et le COJI a donné des garanties que les délais seront respectés.

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