Afrique: Épidémie de mpox – Malgré une baisse constatée, la vigilance reste de mise

Le 13 aout 2024, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC, organe de l’Union africaine, l’UA) a officiellement déclaré l’épidémie de mpox en cours comme une urgence de santé publique et de sécurité continentale (PHECS). Un a an plus tard, la situation s’améliore, mais l’OMS appelle à ne pas baisser la garde.

Où en est le mpox aussi appelé variole du singe qui a affecté plusieurs pays africains, comme la Sierra Leone, la Gambie, le Ghana et la Guinée notamment ?

Il y a un an, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies avait donné l’alerte en déclarant officiellement l’épidémie comme une urgence de santé publique et de sécurité continentale. Aujourd’hui, les efforts ont porté leurs fruits, selon le Docteur Jean Kaseya, directeur général de l’Africa CDC.

À ce moment-là, l’an dernier, nous avions 17541 cas. Si l’on compare avec la même période de 2025, de juillet à août, la tendance générale est plutôt à la baisse.

En Afrique, c’est la République Démocratique du Congo le pays le plus touché. Plus de 600 000 personnes ont déjà reçu une dose de vaccin, selon l’Organisation mondiale de la Santé. Un an plus tard la tendance est à la baisse, mais l’OMS appelle à ne pas baisser la garde, car la transmission de la maladie, elle, persiste. Pour le docteur Mory Keita responsable à l’OMS de la riposte continentale et régionale au Mpox, le travail doit se faire au sein des différentes communautés du continent.

« L’OMS accompagne les pays pour traduire les orientations stratégiques qui sont peut-être données au niveau global qui sont basées le plus souvent sur l’évidence. Si on dit que le mpox se transmet sexuellement aujourd’hui c’est une évidence et donc aujourd’hui cette information doit être traduite dans un langage au niveau de la communauté, mais surtout pour éviter de créer une stigmatisation parce que c’est là aussi le rôle de l’OMS de s’assurer que la définition des cas au niveau communautaire ne crée pas de panique, ne crée pas de stigmatisation. L’OMS accompagne des enquêtes de perception donc ce que la communauté perçoit parce que nous pensons que la perception de la communauté doit être prise en compte pour amender chaque jour les messages parce que si on ne les prend pas en compte ce sont des messages qui peut-être ne répondent pas aux préoccupations des communautés ».

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