Afrique: À Genève, 180 pays débattent de la réduction de la pollution plastique

Au moins 180 pays sont réunis à Genève, en Suisse, pour discuter de la réduction de la pollution plastique dans le cadre des négociations en vue d’un traité international.
Cette rencontre marque une étape cruciale dans la lutte mondiale contre les déchets plastiques, dont les impacts sur l’environnement et la santé humaine sont de plus en plus préoccupants.
Dans son discours d’ouverture, la Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen, a souligné l’urgence d’un accord global :
« Nous savons que le plastique est présent dans notre nature, dans nos océans, et même dans notre corps. Ce qui est sûr, c’est que personne ne veut vivre avec la pollution plastique ».
Selon les projections du PNUE, en l’absence d’un accord international, la production de plastiques et leurs déchets pourrait tripler d’ici 2060, entraînant des conséquences graves pour la santé humaine et les écosystèmes.
La haute représentante suisse de l’environnement, Katrin Schneeberger, a également plaidé en faveur d’un traité juridiquement contraignant. Elle a alerté sur les effets dévastateurs des déchets plastiques.
« Ils étouffent nos lacs, nuisent à la faune et menacent la santé humaine. Il ne s’agit pas seulement d’un problème environnemental, c’est un défi mondial qui exige une action urgente et collective », a-t-elle affirmé.
S’adressant aux journalistes en marge des négociations, Mme Schneeberger, également Directrice de l’Office fédéral de l’environnement, a précisé qu’aucun plafonnement de la production n’avait été exigé des pays producteurs. Elle a toutefois souligné.
« Parvenir à une compréhension commune de la nécessité de mesures tant du côté de la production que de la consommation peut contribuer à débloquer les négociations ».
Les partisans de ce futur traité le comparent déjà à l’Accord de Paris sur le climat, en raison de son importance stratégique pour la planète.