La capitale guinéenne a de nouveau été frappée par des pluies diluviennes dans la nuit du 30 au 31 juillet 2025, provoquant des inondations dévastatrices dans plusieurs quartiers.
Selon les autorités gouvernementales, ces intempéries ont causé la mort de plus de sept personnes. Parmi les zones les plus affectées figurent des quartiers densément peuplés où les structures urbaines vulnérables ont cédé sous la force des eaux.
Ce nouveau bilan tragique s’inscrit dans une série d’épisodes pluviométriques extrêmes qui ont endeuillé la région depuis le 24 juin, avec désormais au moins 22 décès recensés liés aux inondations. Les dégâts matériels sont également colossaux, avec des habitations détruites, des familles déplacées, et des infrastructures publiques sérieusement endommagées.
Les facteurs aggravants incluent une urbanisation rapide et mal maîtrisée, le mauvais écoulement des eaux de pluie, ainsi que la gestion insuffisante des déchets qui contribuent à obstruer les canalisations et accentuent les risques d’inondation.
Face à cette situation critique, les autorités guinéennes ont intensifié leurs efforts d’assistance aux populations sinistrées et lancé des campagnes de sensibilisation pour renforcer la vigilance en cette période pluvieuse. La perspective de nouvelles précipitations fortes dans les jours à venir accentue l’urgence de renforcer les dispositifs de prévention et d’intervention.
Cet enchaînement dramatique met en lumière la nécessité d’une politique durable et intégrée de gestion des risques climatiques à Conakry, afin de protéger les populations face à la recrudescence des catastrophes naturelles.
