L’Office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA) a vulgarisé la pratique de la randonnée pédestre depuis 15 ans dans la région d’Analamanga. « Auparavant, la randonnée intéressait uniquement les étrangers. La création de ce marché devient un levier de développement du tourisme rural. En effet, près de 10 000 passionnés adeptes de cette activité sont actuellement recensés », a expliqué Gisela Rambelomanana, la PCA de l’ORTANA, lors du lancement du premier guide de randonnée « Visit Analamanga » hier.
Ce nouveau guide fait état de 49 parcours pédestres en traversant 27 communes rurales et 303 fokontany dans 8 districts d’Analamanga. « Plus de 110 000 habitants hors de l’agglomération d’Antananarivo Renivohitra sont touchés par la mise en tourisme de ces localités tout en bénéficiant des retombées économiques des activités de sortie de nature sur leur territoire.
A titre d’illustration, les retombées en matière de consommation locale sont estimées à plus de 1,5 milliard Ar par an, et ce, sans compter les équipements », a-t-elle souligné. Cela peut être l’achat des produits du terroir tels que les fruits et légumes ou des produits artisanaux.
Il est à noter que l’ORTANA a mis en tourisme plus de 1 000 km de sentiers de randonnées à Analamanga. « Parmi lesquels, 400 km sont déjà balisés selon les normes internationales. Les 49 parcours inscrits dans le guide de randonnée sont répartis en 3 catégories, à savoir, le trek des collines sacrées, les circuits balade et les randonnées classiques. Notre objectif est de faire d’Analamanga, une destination prospère au coeur du développement. Par ailleurs, ce guide de randonnée qui sera mis en vente au grand public va compléter le travail d’une centaine de guides touristiques que nous avons formés dans la région », a fait savoir Harimisa Razafinavalona, directeur exécutif de l’ORTANA.
Pour sa part, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Viviane Dewa, a évoqué que cette activité de randonnée contribue à la valorisation du patrimoine et des cultures de Madagascar. Elle a également sollicité les ministères concernés par la sécurité publique, les autorités locales et les communautés villageoises à se mobiliser ensemble pour sécuriser les randonneurs durant le parcours afin d’éviter d’éventuels incidents tout en pérennisant cette activité.