Guinée: la DGE rassure sur le bon déroulement du scrutin présidentiel du 28 décembre

Dimanche 28 décembre, 6,7 millions de Guinéens sont appelés à voter pour le premier tour de l’élection présidentielle. Cette élection marque l’étape finale du retour à l’ordre constitutionnel, plus de quatre ans après le coup d’État du général Mamadi Doumbouya. Le président de la transition affrontera huit candidats. La directrice générale des élections, Djenabou Touré, a salué vendredi 26 décembre le calme de la campagne, contrastant avec les scrutins précédents souvent marqués par des violences.

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Avec notre correspondant à Conakry, Tangi Bihan

En Guinée, au lendemain de la clôture de la campagne, vendredi 26 décembre, la directrice générale des élections (DGE), Djenabou Touré, a tenu une conférence de presse pour faire le point sur l’organisation du scrutin. Elle s’est félicitée du calme qui a régné tout au long de la campagne, contrairement aux élections précédentes depuis 2010, souvent marquées par des affrontements et des morts.

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Concernant la logistique, Djenabou Touré a assuré que tout serait prêt pour le jour du vote. « Tout le matériel est acheminé. Les kits bleus des bureaux de vote, l’encre indélébile, tout ce qui doit garantir la transparence et la crédibilité du scrutin, jusqu’aux kits pharmaceutiques pour les membres des bureaux de vote, tout est déjà arrivé dans chaque commune de notre pays », a-t-elle déclaré.

Les bulletins de vote et les procès-verbaux seront distribués samedi 27 décembre dans les quartiers urbains et les districts ruraux. La directrice générale des élections prévoit que les résultats provisoires seront annoncés 48 heures après le vote, soit mardi 30 décembre au soir.

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L’ONU décrit un « espace civique et politique qui a été sévèrement restreint »

Sur la question des restrictions de Facebook, dénoncées par des organisations de la société civile, le président de la Haute Autorité de la communication, Boubacar Yacine Diallo, a précisé qu’aucun journaliste ni citoyen ne l’avait saisi à ce sujet.

De son côté, l’ONU décrit un « espace civique et politique qui a été sévèrement restreint ». Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme Volker Turk dénonce des « intimidations d’opposants, des disparitions forcées et des restrictions de la liberté des médias ». Autant d’éléments, selon le Haut-Commissaire onusien, qui « risquent de compromettre la crédibilité du processus électoral ».

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