Égypte-Afrique du Sud: quand la CAN au Maroc accouche d'une première polémique sur l'arbitrage

Égypte-Afrique du Sud a été le théâtre de la première véritable polémique arbitrale de cette CAN 2025 ce vendredi. Les décisions prises lors de la rencontre ont fait pencher la balance en faveur de l’Égypte, entre penalty généreux et mains non sifflées. De quoi faire réagir vivement côté sud-africain.

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De notre envoyé spécial à Agadir,

Tout se passait un peu trop bien dans cette CAN. Le pays organisateur remporte tranquillement son premier match, les favoris gagnent les uns après les autres, des images de stades remplis grâce à des opérations portes ouvertes, un arbitrage vierge de toute polémique… jusqu’à cet Égypte-Afrique du Sud.

Mohamed Salah et ses coéquipiers l’ont emporté 1-0 grâce à une ouverture du score de l’attaquant de Liverpool juste avant la mi-temps, suite à une faute de Khuliso Mudau dans la surface. Les deux hommes étaient au duel et le défenseur des Bafana Bafana a envoyé sa main dans le visage du Pharaon en balançant ses bras en plein sprint vers le ballon. Le genre de geste sanctionné au milieu du terrain, mais qui paraît très léger pour provoquer un penalty. La règle et l’esprit de la règle.

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« Mohamed Salah est venu me voir après le match pour me dire qu’il était surpris »

Évidemment, la décision arbitrale, qui a été suivie quelques minutes plus tard d’un carton rouge à l’encontre du défenseur égyptien Mohamed Hany, a fait grimper la tension sur la pelouse. Au point que les joueurs et les bancs ont connu quelques frictions juste avant la pause. Après la rencontre, Hugo Broos, le sélectionneur sud-africain, était encore largement remonté : « Même Mohamed Salah est venu me voir après le match pour me dire qu’il était surpris que ce soit un penalty, a-t-il assuré. C’était ridicule, vraiment ridicule ».

Sauf que le penalty inscrit par l’attaquant des Reds n’est pas le dernier point de débat. En toute fin de partie, alors que les Bafana Bafana profitaient de leur supériorité numérique pour tenter d’égaliser, Teboho Mokoena a déclenché une frappe à l’entrée de la surface, contrée par Yasser Ibrahim… de la main. L’Égyptien, en taclant, avait laissé traîner son bras gauche. Et c’est celui-là, qui se trouvait dans la surface, qui a contré le ballon.

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Autre son de cloche côté égyptien

« Vous avez, avant le tournoi, 45 minutes pendant lesquelles ils vous expliquent les règles. Ça c’est un penalty, ça ce n’est pas un penalty… a expliqué le Belge. À la fin il y a tellement de règles que plus personne ne sait quoi faire. À la réunion ils ont dit que quand le bras était décollé du corps, c’était un penalty. Le bras était décollé, donc c’était penalty (sur l’action de Yasser Ibrahim). Ils me disent n’importe quoi en m’expliquant que c’est un bras d’appui, qui a inventé le bras d’appui ?! »

Côté égyptien, forcément, le ton est plus sobre. Par conférence de presse interposée, Hossam Hassan a répondu à Hugo Broos, expliquant qu’il ne souhaitait pas « polémiquer sur l’arbitrage à la fin des matchs. (…) On a joué avec les règles ». Pas le style du bonhomme, qui a tout de même tenu à rappeler un détail : « Je crois qu’on a joué plus de 16 minutes de temps additionnel ». La réalité est plus proche de 12, et c’était surtout en raison d’un appel à la VAR interminable pour vérifier la main potentielle de Yasser Ibrahim. Mais le message est passé.

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