Ile Maurice: Contribution discrète mais constante de la diaspora mauricienne

Les transferts entrants (inward workers’ remittances) ont atteint Rs 828 millions au troisième trimestre 2025, contre Rs 815 millions à la même période en 2024, soit une progression modérée, mais significative. Ces flux proviennent principalement de pays où réside une importante diaspora mauricienne.

Ces statistiques proviennent de la Banque de Maurice et portent sur les transferts de fonds des travailleurs pour le troisième trimestre de l’année, mettant en lumière l’évolution des flux financiers liés à la migration de main-d’oeuvre et leur importance dans l’économie mauricienne.

Des statistiques publiées le 24 décembre, il ressort que la France demeure la première source, avec Rs 187 millions, représentant 22,6 % du total. Elle est suivie par les États-Unis (Rs 153 millions, soit 18,5 %) et le Royaume-Uni (Rs 108 millions, soit 13,1 %). d’autres pays, comme l’Irlande, l’Australie, le Canada, l’Allemagne ou encore les Émirats arabes unis, contribuent également à ces transferts, illustrant la dispersion géographique des travailleurs mauriciens à l’étranger.


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À l’inverse, les transferts sortants (outward workers’ remittances) affichent une hausse plus marquée. Ils se sont élevés à Rs 2,93 milliards au troisième trimestre 2025, contre Rs 2,68 milliards un an plus tôt. Cette augmentation reflète la présence croissante de travailleurs étrangers à Maurice, notamment dans les secteurs de la construction, de l’industrie manufacturière et desservices.

L’Inde reste de loin la principale destination, avec Rs 1,29 milliard, soit 44,3 % du total des transferts sortants. Elle est suivie par le Bangladesh (Rs 702 millions, 24 %) et le Népal (Rs 411 millions, 14 %). La France et la Chine figurent également parmi les principaux pays bénéficiaires.

Sur le plan des coûts de transfert, Maurice continue de se distinguer favorablement au niveau international. La Banque centrale souligne que le pays reste pleinement conforme à l’objectif 10.c des Objectifs de développement durable (Odd) des Nations unies, qui vise à ramener le coût des transferts de fonds en dessous de 3 %.

Au troisième trimestre 2025, les frais moyens pour les transferts entrants se sont établis à seulement 0,06 %, tandis que les commissions moyennes pour les transferts sortants ont atteint 1,1 %, bien en deçà du seuil fixé par les ODD. Ces statistiques, qui ne couvrent que les transactions effectuées via les canaux formels, confirment le rôle stratégique des transferts de fonds dans les dynamiques migratoires, les flux financiers transfrontaliers et l’intégration de Maurice dans l’économie mondiale.

 

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