CAN 2025: la Côte d'Ivoire doit «faire plus» et se libérer offensivement

Victorieuse du Mozambique lors de son premier match de la CAN 2025 (1-0, le 24 décembre), la Côte d’Ivoire s’est illustrée par son manque de réalisme à Marrakech. Si Amad Diallo a offert les trois points aux siens, les Éléphants le reconnaissent eux-mêmes : ils vont devoir travailler leur efficacité pour aller loin et, pourquoi pas, garder leur titre de champions d’Afrique.

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Avec notre envoyé spécial à Marrakech,

Amad Diallo avait le sourire aux lèvres et le trophée d’Homme du match entre les bras au moment de venir parler à la presse, mercredi 24 décembre au Grand stade de Marrakech, à l’issue du match remporté contre le Mozambique. L’attaquant de Manchester United a inscrit l’unique but de la rencontre juste après la pause d’un plat du pied bien ajusté. Pour lui, le symbole est fort : « J’ai attendu ce moment longtemps, de pouvoir jouer pour mon pays dans cette compétition. J’ai raté les deux dernières CAN à cause de blessures. Je suis fier de moi-même, mais aujourd’hui, le plus important était de gagner en équipe ».

Grâce au but du joueur de 23 ans, la Côte d’Ivoire est en tête du groupe F de la CAN 2025 avec trois points, soit autant que le Cameroun, qui a lui battu le Gabon peu après dans la soirée sur le même score de 1-0. La victoire contre les Mambas mozambicains satisfait Emerse Faé, pour qui « il est toujours important de commencer la compétition » ainsi. Mais le sélectionneur a bien remarqué, comme la plupart des observateurs, que son équipe a péché dans la finition.

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« Plus précis, plus justes, plus pragmatiques »

Avec 15 tirs mais seulement cinq cadrés, et plusieurs frappes et passes ratées, les Éléphants ont piétiné au moment où il fallait ouvrir le score dans le premier acte, puis lors du temps fort de la deuxième période et alors que Diallo avait déjà marqué. Jamais le deuxième but n’est venu, et le Mozambique a failli en profiter dans les dix dernières minutes.

« On regrette le manque d’efficacité. On aurait aimé mettre ce deuxième but », a confié Emerse Faé. Lucide, l’ex-milieu de terrain assure que cette faille est identifiée et sera traitée : « On est conscient qu’on a encore des manques, surtout au niveau des derniers gestes, de la justesse technique sur les centres, sur les dernières passes, sur la finition… Mais on va travailler tranquillement sur ça avec nos bases solides et continuer à monter en puissance dans cette compétition. »

« Il faudra qu’on soit plus précis et plus justes, plus pragmatiques », poursuit Faé, qui « attend plus ». « Quand il faut centrer fort au sol, on centre en l’air ; quand il faut mettre la balle en l’air, on la met au sol… Ce sont ces petits détails-là qui peuvent faire la différence », a-t-il martelé.

Même discours chez l’expérimenté Jean Michaël Seri. La Côte d’Ivoire doit s’appliquer offensivement, car « on a du mal à finir ». L’ex-Niçois, désormais à Maribor en Slovénie, note la complémentarité qui est en train de se nouer entre les trois attaquants alignés d’entrée mercredi, à savoir Wilfried Zaha, Yan Diomandé et donc Amad Diallo. « Au fil de la compétition, ils vont avoir des automatismes et ça sera bénéfique pour la Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.

L’idéal pour le champion d’Afrique en titre serait que les effets se fassent sentir dès le 28 décembre à Marrakech, lors du match de la deuxième journée du groupe F. Les Éléphants feront face aux Lions indomptables du Cameroun, avec, pour enjeu, la suprématie sur cette poule et l’avantage de recevoir un deuxième de groupe lors des huitièmes de finale à venir.

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