Au Mali, les chefs d'État de l'AES harmonisent leurs positions lors de leur deuxième sommet

La rencontre de 48 heures des chefs de junte de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) s’est achevée mardi 23 décembre, à Bamako. À l’occasion de ce deuxième sommet, le capitaine Ibrahim Traoré, du Burkina Faso, le général Abdourahamane Tiani, du Niger et le général Assimi Goïta, du Mali, ont procédé au lancement de projets communs pour renforcer la coopération entre les trois pays.
Publié le : Modifié le :
2 min Temps de lecture
Avec notre correspondant régional, Serge Daniel
La rencontre s’est déroulée au pas de charge. Le dernier à fouler le sol malien, le capitaine Ibrahim Traoré, du Burkina Faso, a rapidement rejoint les deux autres dirigeants de l’AES.
Ensemble, ils ont inauguré le siège de la future télévision AES. Lorsqu’elle commencera à émettre, cette télévision diffusera le discours officiel de l’Alliance, qui harmonise désormais ses positions sur les sujets internationaux.
À lire aussiSommet de l’AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour
En marge du sommet, le général Assimi Goïta a confirmé cette harmonisation de visions et de positions aux micros de journalistes, « notamment en ce qui concerne nos votes au sein des instances régionales et internationales », a-t-il développé, avant d’ajouter que « si certains pays demandent notre appui, cela se fera également dans le cadre de l’AES et cela nécessitera donc une concertation ».
Les trois chefs d’État, ont également procédé au lancement d’une banque d’investissement et de développement de l’AES, qui sera en principe opérationnelle l’an prochain.
Clou de la cérémonie, une rencontre avec les cadres des trois pays. S’il convient que « tout n’est pas rose et que tout ne peut avancer au rythme souhaité », le capitaine Ibrahim Traoré a pour autant assuré que l’AES « va évoluer ». « Nous allons vaincre le terrorisme, nous allons nous développer et nous allons nous affirmer », a-t-il promis. Et de conclure : « La patrie ou la mort, nous vaincrons ! »
À lire aussiEn plein sommet de l’AES, l’imam Dicko appelle les Maliens à «se lever pour la paix»



