Afrique: Fruit de la Vision Royale, l'Académie Mohammed VI de Football s'impose comme un épicentre du savoir-faire continental

L’Académie Mohammed VI de Football, fruit de la Vision Royale, s’est imposée comme un épicentre du sa voir-faire continental, conjuguant infrastructures de pointe et méthodologie innovante, a souligné la Confédération africaine de Football (CAF).
A l’occasion de la CAN-Maroc 2025, « Nayef Aguerd, Azzedine Ounahi, Oussama Targhalline, Youssef En-Nesyri et Abdelhamid Aït Boudlal vont incarner le récit d’une histoire commune. Celui d’un projet mûri dans le temps, né d’une Vision Royale et de venu, aujourd’hui, une réalité pleinement assumée au sommet du football continental : l’Académie Mohammed VI de football », écrit la CAF sur son site officiel.
Pour cette CAN disputée à domicile, le Maroc avance avec un symbole fort : « cinq internationaux formés dans un même centre, alignés au plus haut niveau, dans une com pétition où la pression, l’exigence et l’exposition ont atteint leur paroxysme ».
‘Académie Mohammed VI a été le fruit d’une vision et d’une initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste », a rappelé Tarik El Khazri, responsable du recrutement, cité par la CAF. « Aujourd’hui, on parle d’une véritable marque AMF », une signature reconnue au Maroc comme ailleurs en Afrique, a insisté Tarik El Khazri.
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Cette marque s’est exprimée dans le jeu — maîtrise technique sous pression, justesse dans les zones denses — mais aussi dans l’attitude. « Une humilité face au travail, et une conscience claire de représenter quelque chose qui dépasse l’individu », a-t-il poursuivi.
Pour Tarik El Khazri, la présence de ces cinq joueurs à la CAN 2025 n’a pas constitué une finalité, mais une validation, expliquant que « la maturité d’un modèle se mesure à sa capacité à produire des titulaires et des cadres dans des contextes de très haute pression, pas seulement des professionnels ». Nayef Aguerd a incarné cette rigueur.
Défenseur central posé, il s’est imposé comme un cadre naturel de la sélection. Azzedine Ounahi a symbolisé la lecture du jeu et la gestion du tempo. Oussama Targhalline a apporté discipline et équilibre au milieu. Youssef En-Nesyri, arrivé très jeune à l’Académie, a transformé son potentiel athlétique en rendement au plus haut niveau.
Quant à Aït Boudlal, il a incarné la continuité, cette génération montante déjà façonnée par les mêmes standards. Nasser Larguet, premier directeur tech nique de l’Académie, a rappelé que le chantier a semblé immense au départ, en arrivant « avec une feuille blanche sur un projet porté par SM le Roi ». Tout a été conçu ex nihilo : architecture, méthodologie, encadrement, modèle éducatif.
Entre 2007 et 2010, l’Académie a pris corps. Larguet a sillonné le pays, observé plus de 15.000 enfants et n’en a re tenu que 37. Le filtre a été radical, assumé. Très vite, l’initiative a dépassé le stade du laboratoire. « Dès la deuxième année, des joueurs de l’Académie ont intégré les sélections U17, U20 et olympiques », a expliqué Larguet. La dynamique a été enclenchée.
L’Académie Mohammed VI, relève la CAF, incarne une vision pensée pour élever durablement le football marocain, en privilégiant la construction à long terme plutôt que les réponses immédiates. Les chiffres ont confirmé cette solidité. Sur les 57 joueurs accompagnés sous le mandat de Nasser Larguet, 47 sont devenus professionnels, 15 ont évolué en Europe, plusieurs ont disputé Coupes du Monde, Jeux Olympiques et CAN. La formation marocaine « n’a plus été une promesse, mais une filière structurée ».
Pour Nayef Aguerd, cette CAN à domicile revêt une dimension singulière. « Faire partie de cette équipe qui joue la CAN au Maroc a été un immense honneur », a affirmé le défenseur, exprimant ses remerciements à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour « Sa vision globale du football marocain et africain ».
Le Maroc vise un trophée continental qui lui échappe depuis 1976, mais au-delà du résultat, il a consolidé, au fil du temps, une domination méthodologique patiemment construite, conclut la CAF.



