CAN 2025: le Malien Kamory Doumbia «veut rentrer à la maison avec la Coupe»

Quelques semaines avant le début de la CAN, Kamory Doumbia, milieu de terrain malien du Stade Brestois, s’est confié sur sa fierté de porter le maillot des Aigles, ses modèles de jeunesse, les attentes autour du Mali et ses ambitions pour la Coupe d’Afrique. Petit entretien avec la « Toupie » à quelques heures de l’entrée en lice des Aigles face à la Zambie. 

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RFI : Kamory, pour un Malien comme vous, qu’est-ce que cela représente de porter le maillot des Aigles ?

Kamory Doumbia : C’est une fierté pour la famille, pour tout le monde. Surtout pour moi. Quand je sors, quand je vais à Bamako, je suis content, et la façon dont les gens m’accueillent, c’est tout un bonheur. C’était un rêve de porter ce maillot parce que, quand on était jeune, à chaque fois, on partait au stade pour aller regarder les anciens, et tout le monde rêvait de jouer sur la pelouse.

Quels étaient vos modèles, lorsque vous étiez jeune, parmi les joueurs de l’équipe nationale ?

Il y avait Seydou Keïta, même si on ne l’a pas vu beaucoup jouer. Toute la famille, les anciens, tout le monde ne parlait que de lui. Il y avait aussi Mahamadou Diarra. Il y a pas mal de personnes, il y avait Ismaïla Coulibaly.

Le Mali a toujours eu de grands joueurs, comme Seydou Keïta, mais il y a une anomalie : le Mali n’a jamais remporté la CAN. Qu’est-ce qui manque selon vous ? Comment le groupe vit-il ce manque au palmarès ?

Oui, c’est dur, très dur parce que souvent, on a l’effectif, on a tout, on a presque tout ce qu’il faut, mais on n’y arrive pas. Moi, j’ai joué ma première CAN il n’y a pas longtemps, on avait tout ce qu’il fallait. Dans le jeu, le groupe vivait bien. On a gagné beaucoup de matchs. Mais je ne sais pas ce qui a manqué. Mais je crois qu’on va continuer à travailler, et la chance, elle va tourner de notre côté bientôt. J’espère bien, inchallah.

Vous parlez de chance, mais c’est aussi peut-être une question mentale, non ?

Le mental, il est là. Si tu vois qu’on est là à se qualifier à chaque CAN, cela veut dire qu’il y a le mental. Quand tu regardes nos matchs, on donne tout. Mais ce n’est pas parce que tu donnes tout que tu vas forcément réussir. Il y a deux équipes qui jouent. Forcément, il y a un gagnant.

Comment sentez-vous votre groupe ? Est-il suffisamment armé et costaud pour aller très loin dans cette CAN ?

Oui, franchement, quels que soient les joueurs, tout le monde vient en étant déterminé. Donc forcément, c’est dans la tête de tout le monde qu’on va aller pour gagner. Donc, quand c’est comme ça, c’est déjà un bon signe, si tout le monde pense la même chose.

Vous êtes dans un groupe qu’on ne peut qualifier ni de facile, ni de trop difficile. Vous affrontez le pays organisateur, le Maroc, ainsi que les Comores et la Zambie…

Je n’ai jamais joué contre le Maroc. J’ai joué contre les Comores et la Zambie. Je peux dire qu’on les connaît bien. Après, la CAN, c’est autre chose. Quand la compétition commence, il y a la pression. En plus, c’est au Maroc. Donc, on va essayer de gagner tous les matchs qu’on joue.

Quelles sont vos ambitions, et celles du Mali, pour cette CAN ?

Moi, franchement, je n’ai pas grand-chose à dire. Comme ambition, on en a une seule : c’est juste d’aller gagner tous les matchs et de rentrer à la maison avec la coupe. Juste ça, rien à ajouter.

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