Au Soudan du Sud, la Minuss amorce son retrait de certaines bases

Au Soudan du Sud, malgré une situation sécuritaire précaire, la force de maintien de la paix des Nations unies a entamé la fermeture de bases. Ce retrait, qui a été annoncé en novembre dernier par l’ONU, est la conséquence directe d’une baisse des budgets alloués, notamment par les États-Unis.

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À terme, ce sont quatre bases de la Minuss qui seront concernées par ces fermetures. Vendredi 19 décembre, c’est à Torit, dans le sud du pays, une zone où les combats sont fréquents, que le rapatriement a commencé. Des véhicules blindés siglés « ONU » ont encadré un convoi de camions militaires blancs. Un départ qui, visiblement, s’est fait dans la précipitation.

Cité par l’Agence France-Presse, un cadre des employés sud-soudanais, Mark Omina, a dénoncé cette mesure « qui a pris tout le monde de court » et qui prive les personnels locaux « de leurs seuls moyens de subsistance ».

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Les Nations unies ont indiqué en novembre dernier que la fermeture de ces sites entraînera une baisse de 25 % des effectifs. Créée en 2011, la force onusienne au Soudan du Sud compte 13 000 militaires et 1 500 policiers.

Après Torit, ce sont les bases d’Aweil, à la frontière avec le Soudan, de Warrap, dans le nord du pays – où les affrontements entre communautés ont été meurtriers -, et de Rumbek qui fermeront.

Malgré les critiques, notamment des autorités qui lui reprochent son inaction, le mandat de la force de maintien de la paix au Soudan du Sud a été renouvelé pour un an en mai dernier.

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