Afrique: «Représenter mon pays, un objectif depuis petit», quand Daouda Guindo rêve de jouer la CAN avec le Mali
Le latéral gauche du Stade Brestois Daouda Guindo découvre le Championnat de France cette saison. De retour en sélection malienne lors du rassemblement de novembre, le gaucher de 23 ans a un rêve en tête : disputer la CAN 2025. Pour RFI, il se confie avant un déplacement important à Strasbourg pour la 14e journée de Ligue 1 dimanche 30 novembre.
Daouda Guindo disputera-t-il la CAN avec les Aigles ? Si la liste des joueurs maliens qui seront du voyage au Maroc pour disputer la compétition (21 décembre – 18 janvier) n’a pas encore été communiquée, le talentueux latéral est optimiste. « Bien sûr que j’y crois, j’ai toujours confiance en mes capacités. Il ne faut jamais s’arrêter de croire ! » s’exclame-t-il.
Daouda Guindo a fait son retour en sélection du Mali lors de la trêve internationale de novembre. Un rassemblement au cours duquel les Maliens n’ont joué qu’un seul match contre la Jordanie (0-0). Le latéral de Brest est entré en cours de jeu. « Je suis super content d’avoir effectué mon retour en sélection. Ça représente beaucoup pour moi de jouer pour mon pays », confie le gaucher de 23 ans au cours d’un entretien organisé par la Ligue de football professionnel.
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Fier de porter le maillot des Aigles pour la première fois depuis juin 2024, Guindo compte désormais 6 sélections avec le Mali. Un retour au meilleur moment, quelques semaines avant la CAN. « Le sélectionneur (Tom Saintlfet) me fait confiance, on a beaucoup discuté sur la façon dont il voulait jouer » explique Daouda Guindo avant d’ajouter : « J’écoute ses conseils, c’est important, il m’a vraiment super bien accueilli ».
Les feux semblent donc être au vert pour le voir disputer sa première grande compétition internationale. S’ajoute à cela une polyvalence non négligeable. Capable de dépanner en défense centrale, Guindo peut aussi évoluer plus haut dans le couloir gauche, un atout de taille avant une compétition d’un mois.
Un début de carrière plombé par les blessures
Freiné par des soucis physiques ces dernières saisons, le défenseur a loupé plus de 78 matchs depuis le début de sa carrière professionnelle en 2021 dans le club autrichien de Salzbourg. Sur un total de 99 matchs joués en club et en sélection, cela représente près d’un match sur deux manqués pour des pépins physiques. Les dorsaux, le pied et le genou.
Daouda Guindo, sans club depuis la fin de son bail avec le RB Salzbourg s’est engagé pour une saison à Brest cet été. « Tout le monde a été adorable avec moi. Que ce soient les coéquipiers, le coach, mais aussi les supporters », s’enthousiasme-t-il. Une adaptation également facilitée par la présence d’autres Maliens dans le vestiaire.
Comme le jeune Hamidou Makalou (19 ans) ou encore le milieu de terrain Kamory Doumbia. Le premier est international espoir chez les Aigles, le second est l’un des tauliers de l’équipe A. « Hamidou (Makalou) c’est mon petit (rires). Avec Kamo (Kamory Doumbia) on passe tout notre temps libre ensemble, même nos vacances. »
Et dans les vestiaires, à l’approche d’une compétition aussi importante, les taquineries sont de sortie entre les différents internationaux. « Luck (Zogbé) nous répète sans cesse que la CAN est encore pour la Côte d’Ivoire », nous confie Daouda Guindo en riant.
Contre Strasbourg, « Un match important » … aussi en vue de la CAN
Doublure de Bradley Locko au poste de latéral gauche, Guindo bénéficie davantage de temps de jeu depuis la blessure à la cuisse gauche du défenseur français avant la trêve internationale. Il compte sept apparitions en Ligue 1 depuis le début de saison.
Cap sur le prochain match à Strasbourg ce dimanche à 14 h 00 TU. Après une première titularisation le week-end dernier lors de la victoire de Brest contre Metz (3-2), Daouda Guindo devrait être de nouveau aligné dans le onze de départ, sur le flanc gauche de la défense brestoise.
« On doit enchaîner, c’est le plus important pour nous et pour moi en vue de la CAN. Depuis tout petit, au Mali, je vois jouer les grands frères comme Hamari (Traoré)… Moi aussi, je veux passer par là. Qu’on dise de moi au Mali « Daouda, il a joué la CAN pour notre pays. » Ce serait une si grande fierté ! »
Pour rappel, le Mali n’a jamais fait mieux qu’une finale en 1972. Une éternité pour cette terre de football. Et Daouda Guindo veut rêver : « Il faut gagner tous les matchs, il n’y a aucune limite. Si on peut remporter cette CAN, on le fera ! »



