RDC: au moins 20 morts dans des violences au nord-est de Kinshasa, à la frontière avec le Congo-Brazzaville

En RDC, les violences se poursuivent dans la province du Maï-Ndombe. Dans la nuit du 22 au 23 novembre, la milice Mobondo a mené une nouvelle attaque dans le village de Nkana, dans le territoire de Kwamouth, à la frontière de Maluku, une des communes de Kinshasa. Au moins 20 personnes ont été tuées, dont 13 civils. Les assaillants ont ensuite été signalés dans plusieurs villages voisins. La milice Mobondo, née du conflit entre Teke et Yaka en 2022, continue de semer la terreur dans la région. Les violences de ces week-ends provoquent d’importants déplacements de population, certains habitants ayant même trouvé refuge de l’autre côté du fleuve, au Congo-Brazzaville.

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Il était un peu plus de 23h en RDC lorsqu’une nouvelle attaque a frappé cette cité portuaire, située le long du fleuve Congo, entre Kinshasa et le territoire de Kwamouth. Les assaillants étaient lourdement armés : selon plusieurs témoins, ils portaient des fusils AK-47, des calibres 12 et des machettes. Plusieurs habitations ont aussi été incendiées.

On ignore encore ce qui a motivé l’attaque, mais dans cette région, la milice vise aussi bien les civils que ses propres anciens membres ayant accepté de se rendre. La semaine dernière, au moins 52 combattants avaient déposé les armes.

Depuis quelques jours, les attaques se multiplient, y compris sur le fleuve, où des embarcations sont prises pour cibles et pillées.

Face à l’insécurité, des habitants ont traversé le fleuve pour se réfugier au Congo-Brazzaville, d’autres ont rejoint Kinshasa, notamment la commune de Maluku. La navigation est désormais perturbée sur ce tronçon.

Cinq miliciens ont été tués, selon l’armée congolaise

L’armée a dépêché dimanche une unité qui se trouvait à une cinquantaine de kilomètres de la zone. La traque est en cours. Selon les forces congolaises, cinq miliciens ont été tués lors des opérations. La situation reste très délicate : dans certains villages, les miliciens occupent le terrain et, dans certains cas, ont même imposé leurs propres chefs coutumiers.

Il y a deux semaines, une autre attaque, à une cinquantaine de kilomètres du centre-ville de Kinshasa, avait déjà poussé le parc animalier de la Vallée de la N’Sele, propriété de l’ancien président Joseph Kabila, à fermer ses portes.

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