En Angola, Giorgia Meloni veut focaliser l’attention sur son plan Mattei et le corridor de Lobito

La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, s’apprête à défendre les intérêts de l’Italie – premier pays occidental à reconnaitre l’indépendance de l’Angola en février 1976 – durant le sommet de Luanda entre l’Union européenne et l’Union africaine qui se tient les 24 et 25 novembre. Elle parlera notamment du plan Mattei pour l’Afrique, présenté officiellement en 2024 et dont le financement initial est d’environ 5, 5 milliards d’euros, selon le gouvernement italien.
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Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Dans ses grandes lignes, le plan Mattei vise à renforcer les relations entre l’Italie et l’Afrique grâce à des partenariats équitables, dans des domaines tels que l’énergie, la santé, l’agriculture et les infrastructures. En toile fond, l’objectif est de restreindre les flux migratoires. Giorgia Meloni appelle ça « le droit à ne pas émigrer ».
Ce plan qui concerne 14 pays africains, devrait être un des grands sujets du sommet de Luanda, d’autant que l’Angola y est inclus depuis quelques mois. Actuellement, ses relations avec l’Italie sont principalement de nature économique.
L’Angola compte parmi les dix premiers fournisseurs de pétrole à la péninsule et lui fournit également du gaz liquéfié. Quant à l’Italie, elle exporte essentiellement des machines-outils et des produits agroalimentaires.
Pour Rome, dont le plan Mattei s’aligne sur la stratégie européenne du Global Gateway, un autre sujet clé, en termes d’intérêts économiques et géopolitiques, sera le corridor de Lobito. Un projet ferroviaire et d’infrastructure qui devrait permettre de relier l’Angola aux régions minières de la République démocratique du Congo et de la Zambie.
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