Addis-Abeba — L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a réaffirmé son engagement à faire progresser le programme de sécurité alimentaire de la région, soulignant la nécessité d’exploiter ses abondantes ressources.
Une réunion d’experts sur les défis et les opportunités en matière de sécurité alimentaire dans la région de l’IGAD s’est tenue aujourd’hui à Addis-Abeba, en marge du deuxième bilan du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires (UNFSS+4).
La coordinatrice du programme Résilience des systèmes alimentaires de l’IGAD, Senait Regassa, a annoncé qu’une réunion se tiendrait demain en marge du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, axée sur la transformation des systèmes alimentaires.
L’objectif de la réunion d’experts d’aujourd’hui et de la réunion ministérielle de l’IGAD de demain est de garantir un nouvel engagement en faveur de la sécurité alimentaire, a déclaré la coordinatrice.
La région est confrontée à une insécurité alimentaire considérable en raison de nombreux chocs, qu’ils soient liés à des conflits ou à des crises économiques mondiales, a-t-elle souligné.
Elle a affirmé que la région dispose de ressources naturelles qui pourraient être exploitées pour produire suffisamment de nourriture, non seulement pour nourrir sa population, mais aussi pour nourrir d’autres régions du monde.
La réunion vise à échanger des idées sur la manière d’exploiter les opportunités et le potentiel pour nous nourrir et devenir une région excédentaire, a-t-elle souligné.
Elle servira également de plateforme aux États membres et aux partenaires de l’IGAD pour évaluer la situation régionale en matière de sécurité alimentaire, partager les meilleures pratiques et catalyser une action collaborative en faveur d’une résilience durable du système alimentaire.
Malgré de nombreux défis, la région de l’IGAD recèle un immense potentiel inexploité en matière de transformation agricole, d’innovation et de coopération régionale.
Des opportunités existent également dans des domaines tels que l’amélioration des systèmes semenciers, la résilience des variétés végétales, l’agriculture intelligente face au climat, la gestion durable des terres et de l’eau, les systèmes régionaux d’alerte précoce et les modèles d’investissement inclusifs.