Afrique: G20 en Afrique du Sud – Objectif affiché, parvenir à une déclaration commune

Le G20 c’est ce week-end à Johannesburg. Le pays confirme la présence de 42 pays, avec un grand absent : les États-Unis, seul pays qui n’enverra aucun représentant. Ce lundi 17 novembre, au centre des expositions, le ministre sud-africain des Affaires étrangères a fait un point sur le sommet, à quelques jours de son ouverture. Avec un objectif affiché : parvenir à une déclaration commune.

Au centre des expositions de Johannesburg, les drapeaux des pays du G20 trônent déjà au milieu de la salle. Mais tous les chefs d’État ne seront pas présents ce weekend : « Seuls quatre pays ne seront pas représentés par leur président, dit le ministre des affaires étrangères, Ronald Lamola. La Russie, le Mexique, l’Argentine et la Chine – qui sera, par exemple, représentée par son Premier ministre. Nous ne considérons pas cela comme un affront. Dans toutes les plateformes multilatérales, ce genre de choses arrivent. Ce n’est pas inhabituel.

Pas de polémique sur la chaise vide américaine


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« Concernant l’absence des États-Unis, certains parleront de boycott, d’autres d’une simple non-participation, mais le fait est qu’ils ne seront pas présents. Ils ne seront pas là, c’est tout ». Le ministre des affaires étrangères ne veut pas polémiquer sur cette chaise vide américaine. Pour lui, l’essentiel c’est d’arriver à une déclaration commune ce dimanche, à l’issue du sommet, et avec les pays présents : « Lorsque nous avons déclaré que ce G20 devait mettre l’accent sur les questions africaines, nous étions sincères, et nous avons travaillé dans ce sens. Parce que l’Afrique ne fait qu’un, et doit parler d’une seule voix. Une dynamique très appréciée par l’Union africaine. Maintenant, nous devons obtenir une déclaration commune. Et l’absence américaine n’empêche en rien d’attendre cet objectif. »

Sujets africains

L’Afrique du Sud se dit prête à accueillir les plus grandes puissances économiques mondiales, bien déterminée à mettre les sujets africains – comme la transition énergétique, la question de la dette ou encore celle des ressources minérales – au centre des préoccupations.

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