Crise dans l'est de la RDC: pour l’opposant Martin Fayulu, le dialogue entre Congolais reste déterminant

C’est un nouvel appel au dialogue national que lance Martin Fayulu. Dans une allocation diffusée sur les réseaux sociaux, le président de la plateforme politique Lamuka s’inquiète de la menace qui vise la RDC. Il fait notamment référence à la situation sécuritaire de l’est du pays et au conflit avec l’AFC/M23, soutenu par le Rwanda voisin. Pour l’opposant, il n’y a qu’une seule solution : ouvrir la porte à un dialogue entre Congolais.

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Avec notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi

Ce sont les derniers documents signés entre la RDC et le Rwanda à Washington et la RDC et l’ACF/M23 à Doha qui ont poussé Martin Fayulu à prendre la parole, selon son entourage. « Aucun accord de prétendue ‘’intégration économique régionale’’ ne peut être envisagé tant que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC sont bafouées », estime-t-il, en référence entre autres au volet économique de l’accord de paix du 27 juin signé le 8 novembre par Kinshasa et Kigali aux États-Unis. Ajoutant que : « L’accord-cadre signé le samedi 15 novembre 2025 à Doha, au Qatar, ne saurait constituer la base d’un accord de paix durable. »

L’opposant renvoie à l’application de la résolution 2773 des Nations unies. Résolution votée en février et par laquelle le Conseil de sécurité condamne l’offensive menée par le groupe armé avec le soutien de la Force de défense rwandaise, et exige leur retrait immédiat.

« Convoquer sans délai le dialogue national »

Martin Fayulu prévient que « notre Nation n’est pas à vendre. Notre souveraineté n’est pas négociable ». Et une fois encore, il s’adresse directement au président congolais Félix Tshisekedi : « Je vous invite à convoquer sans délai le dialogue national, sinon l’histoire vous tiendra responsable de la balkanisation du Congo avec Messieurs Kagame et Kabila », respectivement président du Rwanda et ex-président de la RDC.

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L’opposant termine son allocution avec un message adressé à la jeunesse : « L’heure est à la vigilance, à la mobilisation, à l’engagement. Tenez-vous prêt. »

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