Sénégal: Congres du sympes – Les médecins privés face à la souveraineté médicale

Le Syndicat des médecins privés du Sénégal (Sympes) va tenir son premier congrès du 22 et 24 novembre à Dakar. Une activité qui sera couplée à la nuit du médecin ou des praticiens se verront honorer.
Les médecins privés du Sénégal ont entamé plusieurs actions dans la lutte syndicale dont le renforcement de capacités dans plusieurs domaines de la médecine mais aussi dans l’entreprenariat. Samedi dernier, les membres du Syndicat des médecins privés du Sénégal (Sympes) ont fait face à la presse pour annoncer leur congrès les 22 et 23 janvier prochain à Dakar sur le thème « Souveraineté sanitaire, stratégie et modèle pour le secteur privé médical ». Il s’agira pour les acteurs de discuter de l’avenir de leur profession à travers le renforcement des acquis.
« Il s’agit pour nous d’avoir la formation médicale continue. On ne peut pas se prévaloir une connaissance de septième ou de huitième année de médecine pour pouvoir continuer à soigner. Beaucoup d’explorations que nous avons aujourd’hui dans nos procédures diagnostiques et que nous avons aujourd’hui dans les traitements des patients, on ne les avait pas et ne les connaissait pas avant. Donc, si je ne bénéficiais pas de la formation médicale continue, je ne pourrais pas bien soigner mes patients », a déclaré Pape Saliou Mbaye, président commission scientifique du congrès.
Selon les médecins, pour parler de la formation médicale continue dans un premier temps, le thème essentiel, c’est le diabète et l’hypertension. « C’est une des maladies les plus fréquentes. Quand on parle de maladies non-transmissibles au Sénégal et dans le monde, il y a d’abord le diabète et l’hypertension intérieure, du fait de la prévalence, mais aussi des complications éventuelles qu’elles peuvent entraîner sur les patients », fait savoir Dr Modeste Ogougbemy, président du comité d’organisation du congrès. A côté de ces deux pathologies, la souveraineté médicale sera au coeur des échanges.
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« La souveraineté médicale, je la vois sur deux aspects. La souveraineté locale, il faut que tous les Sénégalais puissent accéder à une médecine de qualité. Et là, le privé et le public doivent être complémentaires. On ne peut pas faire la différence, ni les opposer. Il y a la souveraineté internationale et sur ce point, il faut éviter qu’il y ait moins de dévastation sanitaire vers le Maghreb, vers l’Europe, vers les États-Unis » atteste Dr Modeste Ogougbemy. En dehors de la pratique de la médecine, un volet sera ouvert sur l’entreprenariat. « Le financement, c’est très important. Il y a aussi l’aspect juridique, la fiscalité, parce que nous sommes aussi des gestionnaires de cliniques ou de cabinets ». Le congrès va aussi servir de cadre pour honorer des médecins.


