Afrique: Afreximbank défend le développement durable et l'industrialisation de l'Afrique ainsi que la transition énergétique juste à la COP30

Présente à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30) de 2025 qui se tient actuellement à Belem, au Brésil, la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) plaide de manière stratégique pour un agenda climatique qui s’aligne sur les ambitions de développement durable et d’industrialisation de l’Afrique, comme l’a souligné son Président, George Elombi.
L’un des piliers essentiels de l’action de plaidoyer de la Banque consiste à mobiliser des financements pour le climat principalement afin de soutenir les aspirations de ses pays membres en matière d’adaptation et à garantir la mise en œuvre rapide et efficace du Fonds pour les pertes et dommages. La Banque fait également pression pour que les pays africains, qui sont touchés de manière disproportionnée par les événements climatiques bien qu’ils contribuent à moins de 4 %des émissions mondiales, reçoivent une compensation adéquate et développent les structures nationales nécessaires pour accéder à ces fonds.
Dans le cadre de la vision du Président Dr George Elombi, Afreximbank met en lumière l’immense potentiel du continent en termes de valeur ajoutée et de traitement stratégique des minéraux. Au lieu d’exporter des matières premières, la Banque défend le financement de chaînes de valeur entières, comme la transformation du lithium de la République démocratique du Congo en batteries, afin de faire l’Afrique une plaque tournante des technologies propres et de créer des emplois hautement qualifiés.
La Banque plaide également en faveur d’une transition énergétique juste et équitable qui reconnaisse le droit de l’Afrique à lutter contre la pauvreté énergétique, qui prive plus de 600 millions de personnes d’électricité. Cette action inclut une approche équilibrée qui intègre les sources d’énergie renouvelables tout en utilisant de manière responsable des combustibles de transition comme le gaz naturel pour alimenter l’industrialisation.
La Banque cherche par ailleurs à attirer l’attention sur la biodiversité de l’Afrique, qui est une source clé de résilience climatique absorbant les émissions nocives. Afreximbank s’engage à aider ses pays membres à monétiser leur biodiversité afin de les aider davantage dans leur lutte contre les effets dévastateurs du changement climatique.
En outre, Afreximbank présente ses initiatives financières, telles que le Fonds de transformation commerciale d’Afreximbank (ATTF), qui est l’un de ses principaux instruments visant à réduire les risques et à financer des projets verts à travers le continent.
À la COP30, la Banque participe à des dialogues de haut niveau, à des tables rondes thématiques et à des événements parallèles, y compris des activités au Pavillon africain et une séance prévue avec le Liberia sur la création d’une autorité chargée des marchés du carbone.
Commentant la participation d’Afreximbank à la COP30, Mme Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive d’Afreximbank en charge de la Banque du commerce intra-africain et du développement des exportations a déclaré :
« Notre mission à la COP30 est claire : veiller à ce que la voix de l’Afrique soit non seulement entendue, mais aussi prise en compte. Notre approche consiste à opérer une transformation proactive, à valoriser nos ressources minérales abondantes, à alimenter nos industries grâce à un mix énergétique durable et à tirer parti de la ZLECAf pour bâtir des économies résilientes et intégrées. Nous mettrons à contribution notre influence pour mobiliser les capitaux africains à l’échelle mondiale et exiger un cadre mondialement reconnu et soutenu pour la transition énergétique équitable de notre continent, qui garantisse que l’action climatique globale serve et renforce activement les ambitions de l’Afrique en matière de développement et d’industrialisation ».



