Le Burkina Faso s'accorde avec le Fonds Monétaire Internationale pour de nouveaux financements

Une équipe du Fonds monétaire international dirigée par Jaroslaw Wieczorek, chef de mission pour le Burkina Faso, a séjourné à Ouagadougou du 29 octobre au 12 novembre, à l’issue de laquelle le FMI a annoncé un accord avec les autorités burkinabè pour de nouveaux financements. Un prêt de 425 millions de dollars pour le pays. Portée par la forte production d’or, la croissance économique du Burkina Faso devrait atteindre 5 % en 2025, malgré une situation sécuritaire difficile, et rester forte en 2026, indique le FMI.
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Près de 61 tonnes d’or sont sorties des mines l’année dernière au Burkina Faso. Les exportations en augmentation cette année conjuguées à la récente flambée des prix internationaux de l’or favorisent cet essor économique en permettant plus de recettes.
Le FMI salue les réformes. Celle du Code minier notamment, ainsi que la bonne gestion des déficits budgétaires.
Côté gouvernance et transparence budgétaire et fiscale, les autorités ont aussi mis en œuvre des réformes. Elles ont permis au Burkina Faso de sortir fin octobre de la liste grise du GAFI, le Groupe d’action financière qui lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme au niveau mondial.
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Revirement total sur l’inflation, elle avait grimpé jusqu’à 4,2 % l’année dernière. Selon le FMI, elle s’établira en moyenne à la fin de l’année à -0,5%, une baisse des prix très importante observés sur les denrées alimentaires et l’énergie.
Malgré ça, environ 45% de la population vit toujours en dessous du seuil de pauvreté c’est-à-dire avec moins de 2 dollars par jour.



