Est de la RDC: l’ex-chef rebelle Roger Lumbala absent au deuxième jour de son procès à Paris

Le procès de Roger Lumbala à Paris se poursuit ce 13 novembre 2025. Au deuxième jour d’audience et comme il l’avait annoncé la veille, l’ancien chef de guerre congolais n’était pas dans le box des accusés. Il conteste la légitimé de la justice française à le juger.

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Il l’avait annoncé mercredi, au premier jour de son procès : le prévenu Roger Lumbala, premier ressortissant du Congo-Kinshasa jugé en France au nom de la compétence universelle, ne s’est pas présenté ce jeudi matin dans le box des accusés à la Cour d’assises de Paris. Idem pour ses avocats qu’il a récusés et pour l’avocat commis d’office.

Ce matin, à 9 h, à son arrivée, le président de la Cour d’assises a constaté l’absence de l’accusé. Il était au dépôt et a refusé de se présenter. Le président avait annoncé hier qu’il irait le chercher de gré ou de force.

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Roger Lumbala était dans une cellule du palais de justice, mais il a refusé d’en sortir. Une absence qui a bousculé tout le calendrier du procès. Pendant plus de 2 heures de suspension, le président et les avocats des parties civiles ont réorganisé les audiences. Complètement pris de court par la défection du prévenu et l’absence de l’avocat commis d’office à la reprise, Maitre Tuilier, l’un des avocats des parties civiles, s’est adressé directement aux jurés : onze femmes et un homme. Il leur a rappelé qu’ils ont toute légitimité pour juger cette affaire très complexe et qu’ils en mesureront l’importance en entendant les débats.

La compétence universelle de la Cour pas encore tranché par son président

La matinée s’est poursuivie avec le témoignage d’une spécialiste des violences sexuelles en temps de conflit. Elle a décrit la situation en Ituri au début des années 2000, ces territoires pris entre plusieurs milices, dans lesquelles les civils, particulièrement les femmes, y payent le prix lourd. 

Roger Lumbala est jugé à Paris au nom du principe de la compétence universelle de la justice française. Ce point a été contesté. La question a été soulevée la veille, juste avant la révocation des avocats de la défense. Mais le président n’a aucune obligation de statuer immédiatement. Il peut prendre le temps qu’il estime nécessaire avant de rendre sa décision.

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