Cameroun: 420 millions de FCFA injectés dans l'entrepreneuriat étudiant

Six mois après le Salon du GETEC, le gouvernement camerounais a annoncé le déblocage de 420 millions de FCFA pour les lauréats de cette édition. Ce financement, fruit d’un communiqué conjoint de deux ministères, est une concrétisation de l’engagement présidentiel en faveur de la jeunesse. Selon Digital Business Africa, ce geste soutient 22 projets innovants dans des secteurs clés comme l’agro-industrie et le numérique.
L’innovation étudiante au cœur de l’action gouvernementale
Le déblocage de cette somme fait suite à un communiqué conjoint signé le 5 novembre 2025 par le ministère de l’Enseignement supérieur et le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat. Cette action concrétise l’engagement du gouvernement en faveur de l’innovation et de l’entrepreneuriat étudiant.
Elle intervient notamment après le discours d’investiture du chef de l’État, S. E. Paul Biya, le 6 novembre 2025, qui a réaffirmé sa volonté de placer la jeunesse au centre de son action, en favorisant la formation, l’innovation et la création d’emplois.
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Financement ciblé dans les secteurs stratégiques
Vingt-deux lauréats se partageront l’enveloppe, recevant des sommes allant de 5 à 45 millions de FCFA selon le potentiel économique de leur initiative. Le GETEC, en tant qu’incubateur annuel essentiel, célèbre le concept « université-entreprise » visant à concrétiser les idées étudiantes en projets créateurs de richesse. Les fonds sont ainsi orientés vers des domaines stratégiques pour l’économie camerounaise : l’agro-industrie (dont MUMITA HOLDINGS SARL et BIO-KILICHI DE DANG), l’agroalimentaire (avec notamment FOOD BIO SARL et ETS MALO-2000), le secteur numérique (incluant RICHENEL’AI AGENCY SARL et OPTIMTECH), le Bâtiment et Travaux Publics (BTP) (tels que ETS SBC et LMSP), ainsi que les services innovants (comme ETS GLOBAL MAP LUMIA).
Ce soutien financier, officialisé le 10 novembre, est plus qu’un simple décaissement de fonds : il s’agit d’un signal politique fort qui ancre l’innovation et la jeunesse au cœur de la stratégie de développement du Cameroun. En transformant les idées étudiantes en entreprises viables, l’État parie sur l’autonomisation pour créer des emplois durables et consolider le socle économique national face aux défis à venir.



