Ile Maurice: Ras Natty Baby maintient la menace de grève de la faim

Oui, il y a bien eu une réunion au siège de la Mauritius Society of Authors (MASA), hier. Mais non, Ras Natty Baby, n’a pas obtenu satisfaction. Il maintient sa menace d’entamer une grève de la faim. «J’ai déjà acheté une tente». affirme-t-il.

Son objectif clame-t-il haut et fort : «gagn mo kas lor mo kont labank». Ce qu’il réclame : des arriérés de paiement sur la «pension d’artiste», mais qui est en réalité davantage une aide sociale qui était versée aux vétérans de la musique locale. Voilà pourquoi il a accepté l’invitation de Gérard Louise, directeur de la MASA, pour une rencontre ou plutôt une mise au point sur les positions adoptées par divers protagonistes au board de la MASA, au sujet de la réclamation de Ras Natty Baby.

«Ce qui m’a le plus étonné c’est de découvrir, à travers des documents officiels, que ce qui m’a été dit ne correspond pas à ce qui a été déclaré durant des réunions de board. Il y a un mythomane dans l’histoire.»


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Ras Natty Baby tient à préciser qu’il n’est pas là pour faire le jeu d’un camp ou d’un autre à la MASA. «Ena boukou vander rev.» Lui, s’en méfie. Il maintient sa menace d’entamer une grève de la faim tant qu’il n’obtiendra pas satisfaction. D’autant plus que devant un tribunal il a été décidé que l’affaire sera «settled out of court», précise-t-il. «C’est inadmissible que je doive en arriver là au bout de 42 ans de carrière alors que j’ai contribué à la MASA.»

Les arriérés impayés, selon Ras Natty Baby, se sont accumulés parce qu’il n’a pas touché d’aide de la MASA à partir de 2014, année de ses 60 ans. Par la suite, l’aide sociale a été réduite au barème uniforme de Rs 1 000 mensuellement pour tous les artistes ayant atteint l’âge de la retraite.

Lors de la réunion d’hier, Ras Natty Baby, qui est syndiqué, était accompagné de l’état-major de l’Union des artistes : Joëlle Coret, Yashwini Dhonoo et Roshan Boolkah. Selon la présidente du syndicat, Joëlle Coret la rencontre a donné lieu à «un vrai dialogue. Nous sommes déterminés à travailler pour plus de transparence».

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