Afrique: Engrais et santé des sols – Vers la mise oeuvre du plan d'action du Sommet africain de Nairobi

Divers acteurs prennent part depuis mercredi à Saly (Ouest), à un atelier national sur l’alignement, l’appropriation et la mise en oeuvre du plan d’action du Sommet africain sur les engrais et la santé des sols, a constaté l’APS.
Des agents d’institutions publiques, des acteurs du secteur privé, d’organisations d’agriculteurs, d’ONG, d’instituts de recherche, des universitaires et des partenaires au développement ont participé à cette rencontre.
« L’objectif de cet atelier est de traduire en action concrète les engagements pris au niveau continental [en s’appropriant], le plan d’action du Sommet africain et de l’aligner sur nos priorités nationales et politiques agricoles », a dit Ibrahima Diouck, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.
Le Sommet africain sur les engrais et la santé des sols qui s’est tenu du 7 au 9 mai 2024 à Nairobi, a été co-organisé par le gouvernement kenyan et l’Union africaine.
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Face au déclin de la qualité des sols africains, cette rencontre visait principalement à stimuler la productivité agricole et assurer la sécurité alimentaire.
A l’issue de ce sommet, a été adoptée la « Déclaration de Nairobi », un document qui engage les pays à tripler la production nationale d’engrais d’ici 2034 et à améliorer l’accès des petits exploitants à des recommandations agronomiques.
« Nous devons veiller à ce que les stratégies retenues tiennent compte de nos réalités locales et des besoins des producteurs », a souligné Ibrahima Diouck.
Aïssata Diallo, responsable senior de gestion de la santé des sols à AGRA (Alliance for a green revolution in Africa), a expliqué pour sa part, l’importance pour le Sénégal de se mettre dans le processus, pour voir, « quelles seront [ses] priorités les dix prochaines années, pour ce qui concerne la gestion des engrais et la santé des sols ».
« Ces deux jours de travaux nous permettront d’identifier les aspects spécifiques sur lesquels le gouvernement du Sénégal va travailler pour améliorer la santé des sols », a-t-elle expliqué.
De son côté, Sadibou Fall, représentant du Centre international de développement des engrais (IFDC) au Sénégal a promis que l’institution qu’il dirige va accompagner les autorités sénégalaises avec « des technologies efficaces pour une utilisation d’engrais minéraux et organiques », en vue d’une amélioration de la santé des sols.



