Ethiopie: Le Premier ministre Abiy Ahmed affirme que le GERD ouvre la voie à la prospérité du continent africain

Addis-Abeba — Le Premier ministre Abiy Ahmed a affirmé aujourd’hui que le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) constitue une véritable bénédiction pour l’ensemble de la région.

Il a souligné que la coopération entre les trois pays riverains du Nil – l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte – est essentielle pour parvenir à une prospérité africaine partagée.

S’adressant aux membres de la Chambre des représentants du peuple (HPR), le Premier ministre a apporté des précisions sur divers dossiers diplomatiques, insistant sur le droit souverain de chaque nation à exploiter ses ressources naturelles, à condition de ne pas causer de tort significatif à ses voisins.

Rappelant les liens historiques et fraternels unissant les peuples éthiopien, égyptien et soudanais, Abiy Ahmed a estimé qu’il est injuste de freiner le développement de l’Éthiopie.


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« Les Égyptiens et les Soudanais sont nos frères ; nous partageons une longue histoire. Ils devraient se réjouir du progrès de l’Éthiopie, non chercher à l’entraver », a-t-il déclaré.

Le chef du gouvernement a tenu à préciser que le Grand barrage n’a pas pour objectif de bloquer les eaux du Nil, mais de produire de l’électricité pour favoriser le développement.

« L’Éthiopie a utilisé les eaux de l’Abay (Nil Bleu) pour générer de l’énergie — en quoi cela a-t-il nui à qui que ce soit ? Nous respectons le droit international et n’avons aucune intention de nuire », a-t-il affirmé.

Abiy Ahmed a ajouté que la prospérité commune de la région dépendra de la capacité des trois nations à unir leurs efforts et à mobiliser leurs citoyens autour d’une vision partagée.

Le GERD, selon lui, représente une opportunité historique dont tous peuvent tirer profit.

Enfin, le Premier ministre a mis en garde contre toute ingérence extérieure, affirmant qu’aucune puissance ne pourra imposer sa volonté à l’Éthiopie.

Il a conclu en rappelant qu’il ne saurait y avoir de paix véritable sans justice, et que l’Éthiopie a trop souvent été victime d’injustices dans la défense de ses intérêts nationaux.

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