Alors que la polémique est en train de redescendre, Jeune Afrique a dévoilé les raisons du retard de salaire ayant conduit à la vraie-fausse démission de Marc Brys, le sélectionneur de l’équipe du Cameroun.
Au bout du compte, il avait raison. Jeudi, Samuel Eto’o, puisque c’est lui dont il s’agit, reprenait de volée Marc Brys et le Minsep (ministre des Sports).
Dans une correspondance signée par ses soins, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) prouvait en effet par a plus b à son ministre de tutelle avoir bel et bien réceptionné une lettre de démission de la part du sélectionneur des Lions Indomptables.
L’occasion pour la star de se laver des accusations de désinformation – pour ne pas dire des mensonges – lancées par le technicien belge pour légitimer son démenti. Peu après, Jeune Afrique, qui avait lâché la bombe le premier, en a remis une couche.
Un retard dû à un couac administratif
Le magazine affirme que la lettre est authentique. Qu’elle est l’aboutissement de plusieurs relances au sujet des arriérés de salaire de deux mois restées sans réponse. Arriérés apurés finalement à la suite des négociations entre le clan de l’entraîneur et le Minsep, entre lundi et mercredi dernier.
Selon les indiscrétions du média panafricain, ce retard est dû à une lourdeur administrative. L’ordre de virement avait bien été validé par le Minsep, l’employeur officiel de l’Anversois. Il devait transiter par quatre bureaux, avant d’être visé, depuis peu, par la présidence de la République. Et c’est là où il y avait le hic. Car le Minsep a longtemps attendu le feu vert du haut lieu. D’où le retard.
Donc la fecafoot a raison et brys ment ?
— Le roi Elisée (@RoiElisee) July 25, 2025
Quoi qu’il en soit, la rentrée internationale des Lions Indomptables promet d’être animée. Ceci, sachant qu’Eto’o dit prendre acte de la démission de l’ex-inspecteur de police.