Tunisie: L'ES Zarzis engrange un point face à l'EST – Une petite bouffée d'oxygène

Un point contre l’EST, après deux gros faux pas consécutifs, est toujours bon à prendre pour les coéquipiers de Lamjed Rjili.

En faisant match nul avec l’EST, l’ESZ a évité une troisième défaite d’affilée qui aurait accentué sa crise de résultats. La satisfaction d’avoir mis fin au grand passage à vide, même par un nul blanc insipide, l’a emporté sur le sentiment d’avoir perdu deux points à domicile. Surtout après les frayeurs de la 83e minute et le penalty obtenu par l’Espérance de Tunis, arrêté par le gardien Seïfeddine Charfi qui a bien anticipé la frappe de Yassine Meriah.

L’entraîneur Anis Boujelbène ne pouvait donc que qualifier ce partage des points de positif. « Il faut être réaliste et reconnaître qu’un match nul contre l’Espérance est un point de gagné. Un résultat qui n’est pas parfait mathématiquement avec deux points de perdus, mais son impact psychologique est capital pour moi et mes joueurs», a-t-il tenu à préciser. Un petit soulagement compréhensible pour Boujelbène qui a encore en travers de la gorge la déroute par 3 à 1 à Zarzis contre l’ASS et le naufrage au Bardo 3 à 0 face au ST.

Réajustement tactique bénéfique


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Contre les «Sang et Or» de Maher Kanzari, il est donc retourné au schéma de jeu du départ de la saison qui lui a réussi. Ce changement d’organisation tactique lui a été salutaire et déterminant dans la mesure où il lui a permis de poser de gros problèmes à Maher Kanzari qui n’est pas parvenu, en dépit des changements opérés en cours de jeu, à créer de grandes failles dans le mur en béton érigé par les Zarzissiens.

La charnière à trois ( Rjili – Ghouma – Diallo ) a bien fonctionné, cette fois, et les deux latéraux Ghassen Mahersi et Jassem Belkilani faisaient à la perfection leur boulot défensif.

Le portier Seïfeddine Charfi n’avait qu’à faire le reste et se montrer maître de sa surface dans les airs comme sur sa ligne de but. Le deuxième rideau avec trois récupérateurs au milieu ( Ousmane Combassa, Kouni Khalfa, Moatez Chouchen) a rendu le bloc plus hermétique et empêché la grosse cylindrée des «Sang et Or» de Tunis de carburer à sa guise.

Même la sortie prématurée à la demi-heure de jeu de Jassem Belkilani ( un latéral) pour blessure et son remplacement par Amir Tajouri ( un milieu) n’a pas eu un effet néfaste et n’a pas déréglé le plan de jeu défensif de Boujelbène.

Les changements opérés par la suite, poste par poste ( le duo Khalfa, Chouchen remplacé par Kassab et Ben Dhiaf au milieu et la paire Jartila – Nshuti prenant la place du tandem Rahmani- Ogoh en attaque ), ont obéi au même souci de prudence jusqu’à la fin.

«Dans ce match avec un adversaire coriace et fougueux qui a un grand potentiel offensif et une grande variété de manoeuvre dans le travail d’approche, il ne fallait pas chercher à être spectaculaire et trop ambitieux», a expliqué Boujelbène. «J’ai choisi de livrer un match viril, une partie de combat d’homme à homme pour céder le moins d’espaces et gagner ou, du moins, ne pas perdre un grand nombre de duels.

Toute autre approche tactique nous aurait été fatale. Nous sommes sortis indemnes de cette bataille et ce point que nous avons arraché a, à mes yeux, de la valeur. Et c’est très logique que dans notre camp on regarde la moitié pleine du verre».

Même avec une mission mi- accomplie, l’entraîneur de l’ESZ a respiré à pleins poumons. Place maintenant à la préparation dans un climat moins chaud du prochain match contre l’OB.

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