Afrique: Elimination du Burkina de la coupe du monde – Les Etalons ont encore du chemin à faire

Le Burkina Faso ne participera pas à la prochaine Coupe du monde co-organisée par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada. C’est désormais officiel, avec les derniers matchs des éliminatoires dans la zone Afrique, qui se sont joués le 14 octobre dernier. En effet, les Etalons qui n’ont pas terminé leaders de leur groupe, et qui espéraient être retenus parmi les quatre meilleurs deuxièmes, ont été devancés dans ce classement par le Gabon, le Cameroun, le Nigeria et la RD Congo. Cette nouvelle a refroidi les ardeurs de tous les supporters qui avaient repris espoir après la victoire libératrice (3-1) des hommes de Brama Traoré, le 12 octobre, au Stade du 4-Août, contre l’Ethiopie.

En effet, cette victoire, qui était impérative, avait remis les Etalons dans la course du long marathon qui les conduirait à cette grand-messe du football mondial. Mais l’enthousiasme restait mesuré d’autant plus qu’on savait que notre Onze national n’avait plus son destin entre ses…pieds. En effet, et comme c’est très souvent le cas avec nos Etalons, c’était des calculs de probabilité aussi complexes qu’improbables. Ce qui explique le fait que beaucoup de supporters aient mis tout leur espoir sur les derniers matchs de ces éliminatoires qui devaient décider du sort du Burkina dans la compétition. Moi, fou, je me sais fragile, et je n’ai pas le coeur assez solide pour suivre ce genre de suspense insoutenable. Les courageux qui ont cru jusqu’au bout, à un miracle, ont assisté, en direct, tout impuissants, à l’élimination de notre pays de la course pour le Mondial 2026. Cette élimination est d’autant plus frustrante qu’elle intervient au moment où les places accordées à l’Afrique ont été revues à la hausse (5 à 9). La désillusion est totale, et la douleur au sein des supporters, est grande.

Des mesures urgentes s’imposent


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Mais l’immense déception ne doit pas nous amener à perdre de vue la réalité. Et cette triste réalité, qui nous est revenue en pleine figure, est que nous ne sommes pas encore arrivés. En tout cas, pas au niveau de prétendre à une place de mondialiste. La vérité, c’est que notre équipe nationale a encore du chemin à faire. Beaucoup de choses sont à améliorer. Dans la colère de l’élimination, je vois des supporters qui imputent cette contreperformance à certains joueurs au point de se fendre en des déclarations incendiaires, allant parfois jusqu’aux injures et autres propos déplacés.

Si leur indignation est bien légitime, il faut cependant savoir raison garder. Car, cette élimination n’est pas individuelle. Elle est collective. Et elle sonne la nécessité impérieuse d’une remise en cause. Oui, il faut absolument une introspection pour voir ce qui n’a pas marché afin de mieux rebondir. Parce qu’il faut vite se relever. Car, des échéances importantes nous attendent. Je pense notamment à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se jouera dès décembre prochain au Maroc. Nos Etalons sont attendus à ce grand rendez-vous du football continental. Après tant de déceptions infligées à leurs supporters (j’ai encore en mémoire l’élimination précoce à la CAN Côte d’Ivoire 2023), ils n’ont plus droit à l’erreur.

D’autant plus qu’en matière de football, nous avons une réputation à défendre sur le plan africain. C’est donc dire que la CAN Maroc 2025 n’est pas pour aller faire de la figuration, encore moins pour aller ramasser la honte. Pour être au rendez-vous, c’est dès maintenant qu’il faut prendre les mesures qui s’imposent. Les techniciens du domaine doivent faire les ajustements qu’il faut pour bâtir une équipe suffisamment compétitive et performante afin de défendre avec honneur et dignité, le drapeau national aux échéances cruciales à venir.

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