Au Tchad, c’est une disparition inquiétante de l’activiste Abakar Adam Abakar, critique du pouvoir irritait par ses accusations très virulentes, selon plusieurs sources. Il a été enlevé par des hommes en uniformes samedi 19 juillet, selon ses proches. Depuis, sa famille qui a fait le tour de tous les services de police et lieux de détention connus de la capitale tchadienne, sans le retrouver, veut des nouvelles.
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À 40 ans, Abakar Adam Abakar, ancien des renseignements converti aujourd’hui dans la défense des droits de l’Homme, dérangeait par ses accusations. Il était qualifié d’acerbe par des proches du pouvoir, notamment sur des questions de sécurité, un sujet ultra-sensible au Tchad.
Samedi 19 juillet, des hommes en uniformes militaires auraient débarqué devant sa concession située dans le quartier Dinguesou, dans le 8ème arrondissement de la capitale Ndjamena. « Il a été enlevé par les gens inconnus, vers 18h. On a cherché partout. Nous avons porté plainte lundi. On est toujours sans nouvelles », confie un proche de l’activiste.
Jusqu’ici, le ministère de la Justice ne s’est pas officiellement saisi du cas, selon un haut responsable tchadien. Il en appelle aux parents de la personne disparue pour adresser « une dénonciation écrite », ce qui permettra d’ouvrir une enquête. « Il faut que l’on couvre nos arrières sur ce genre de dossiers plutôt délicat », a souligné la source.