Centrafrique: le chef de file de l'opposition Anicet-Georges Dologuelé candidat à l'élection présidentielle

En Centrafrique, c’est désormais officiel, le chef de file de l’opposition, Anicet-Georges Dologuelé, est candidat à l’élection présidentielle de décembre 2025. Son parti, l’Union pour le renouveau centrafricain (Urca), l’a investi ce mercredi 8 octobre à l’issu d’un congrès extraordinaire à Bangui. Membre du Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC), une coalition d’opposition, l’Urca a surpris en annonçant sa participation à la présidentielle alors que le BRDC boycotte ce rendez-vous.

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Avec notre correspondant à Bangui, Rolf Steve Domia-leu

Vêtus de t-shirts bleus et blancs, les couleurs emblématiques du parti, environs 150 militants et invités prennent part à cet événement politique d’envergure en Centrafrique. Écharpes, casquettes, drapeaux, tout est  réuni pour afficher un soutien inconditionnel à la candidature. Anicet-Georges Dologuelé, président de L’URCA n’a pas dit non à l’appel de ses militants.

« Je sais que je peux gagner »

« La population veut que sa vie change, dit-il. C’est la responsabilité de l’homme politique de changer ça. Et par les résultats électoraux que j’ai fait lors des précédentes élections, je sais que je peux gagner les élections et changer ça. Je prends mes responsabilités parce que le parti en a décidé que je prenne mes responsabilités vis-à-vis de la nation. Donc je n’ai trahi personne. »

Conséquence rapide : le BRDC, qui a officialisé, hier, son boycott de la présidentielle, a décidé d’exclure le parti Urca de la coalition dès l’annonce de la candidature de son leader. Selon Yves Sanghamy, porte-parole de l’Urca, la position du parti relève de sa souveraineté : « À l’Urca nous avons des organes de décision. Il n’appartient pas au BRDC de décider si l’Urca va aux élections ou pas. »

« Installer une Constitution qui ne soit pas mauvaise »

« La loi sur les partis politiques dit ceci, poursuit le porte-parole :  quand vous êtes un parti politique et que vous ne participez pas aux élections et que vous n’avez pas 5% des suffrages, on vous dissout. Au jour d’aujourd’hui, on se dit qu’on va tout faire pour que ce régime là puisse partir et pour qu’on puisse installer une Constitution qui ne soit pas mauvaise pour le peuple centrafricain. »

À ce jour, six candidats, dont le président Faustin-Archange Touadéra, ont déjà officiellement déposé leur dossier. La clôture des dépôts est prévue pour ce samedi 11 octobre. 

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