Soudan: Sous l'égide des États-Unis, quatre pays signent une déclaration pour une sortie de crise

Une déclaration commune signée vendredi 12 septembre par quatre pays pour converger vers une sortie de la guerre au Soudan. Les pays signataires sont les États-Unis, l’Égypte, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. Ils appellent notamment à une trêve humanitaire et à l’entrée de l’aide humanitaire dans le pays afin d’aboutir à un cessez-le-feu permanent. Par ailleurs, l’ONU a prolongé d’un an l’embargo sur les armes vers le Darfour.
Sur le terrain au Soudan, les combats continuent. 13 civils, dont quatre enfants, ont été tuées dans des bombardements des FSR les 11 et 12 septembre à El-Facher, au Darfour, selon des sources médicales. C’est justement pour stopper les combats et instaurer un cessez-le-feu, que les chefs de la diplomatie égyptienne, saoudienne et émiratie ont signé une déclaration commune, sous l’égide de Washington.
Une déclaration commune en cinq points. L’Égypte, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et les États-Unis appellent à une trêve humanitaire, pour une durée initiale de trois mois, afin de faire entrer en urgence l’aide humanitaire, mais aussi pour permettre un processus de transition pacifique. Celui-ci devrait avoir lieu pendant neuf mois, selon les pays signataires du document, et doit permettre au peuple soudanais lui-même d’élire un gouvernement civil et indépendant.
Rompre le cycle de la violence
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« Le futur du Soudan ne doit pas être dicté par de violents groupes extrémistes », lit-on dans le document. Le communiqué réaffirme la nécessité de stopper toute aide militaire extérieure, bien que l’Égypte soutienne l’armée soudanaise et que les Émirats soient accusés de fournir des armes aux paramilitaires, une accusation qu’ils nient.
Enfin, les ministres des Affaires étrangères de ces quatre pays s’engagent à déployer tous leurs efforts pour soutenir une résolution négociée du conflit, avec la participation active de l’armée et des FSR. Ces derniers ne figurent pas parmi les signataires de la déclaration commune, et toute représentation soudanaise en est absente.