Madagascar: Le ministre du Commerce à Washington pour plaider la prolongation de l'Agoa

Madagascar est à la tête d’une mission africaine de lobbying à Washington pour le renouvellement de l’Agoa. Le ministre du Commerce, accompagné du ministre des Mines et de représentants de groupements d’entreprises du textile et de la vanille militent depuis le lundi 8 septembre pour convaincre les États-Unis de prolonger ou renouveler l’accord commercial qui permet à certains pays d’Afrique subsaharienne d’exporter des milliers de produits, notamment le textile, sans droits de douane ou avec des tarifs réduits.

Cet accord doit prendre fin le 30 septembre 2025. En l’absence d’exemption de droits de douane, la perte de compétitivité des pays bénéficiant de l’accord serait immense. David Ralambofiringa, le ministre du Commerce malgache explique sans ambages où en sont les négociations.

« Lundi, nous avons eu une première réunion avec d’autres pays, ceux qu’on appelle le T-five (pour Textile Five, NDLR). On parle là du Kenya, de la Tanzanie, de l’île Maurice et du Lesotho, incluant Madagascar. L’intérêt est commun pour le T-five. Nous avons tous l’intérêt de préserver bien évidemment les emplois, de préserver les investissements, de faire valoir également l’expérience que nous avons acquise sur les 25 dernières années depuis le début de l’Agoa », explique-t-il.


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Les États-Unis « comprennent les enjeux de l’Agoa »

Ce dernier prône le report de cette date butoir du 30 septembre, au moins pour deux ans pour permettre de rentrer dans des discussions bilatérales. « À chaque pays de manifester et de mettre sur la table les différentes opportunités et aux Américains de poser les questions, de bien assimiler et de comprendre également ce qu’ils pourraient tirer en termes de relations bilatérales des différents pays. La situation ici à Washington, que ça soit au Congrès ou au Sénat, les congressistes et les parlementaires sont tout à fait au fait. Ils comprennent les enjeux de l’Agoa. Ils comprennent également les bénéfices de l’Agoa autant pour les pays africains, mais également pour les Américains. Maintenant, ils s’en remettent à l’attente d’un signal venant de la Maison Blanche que l’on n’arrive pour l’instant pas à obtenir aujourd’hui, compte tenu des priorités géopolitiques actuelles », termine-t-il.

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