Afrique: Éliminatoires Mondial 2026/Gabon – Côte d'Ivoire – Gare au perdant !

Le stade de la Rénovation de Franceville (Gabon) s’apprête à rallumer ses lampions ce 9 septembre 2025 pour une affiche de prestige : Panthères contre Éléphants, un choc où le perdant pourrait dire Adieu à ses rêves de Coupe du Monde. Entre l’expérience d’une Côte d’Ivoire sûre de son pedigree et l’ambition d’un Gabon porté par ses stars, le match promet d’être bien plus qu’une formalité à remplir.

Les fauves sont lâchés. D’un côté, les Éléphants ivoiriens, poids lourds du continent avec leurs 26 participations à la CAN, 3 couronnes africaines (1992, 2015, 2023) et 3 Mondiaux disputés. Une sélection habituée aux projecteurs, forgée par des générations dorées de Drogba à Yaya Touré, jusqu’à Sébastien Haller. Franck Kessié aujourd’hui.

En face, les Panthères du Gabon. Moins garnies côté palmarès (9 CAN jouées, aucune participation à la Coupe du Monde, un quart de finale à domicile en 2012), mais pas totalement inoffensives. Car si l’histoire joue contre elles, le présent leur offre des griffes bien aiguisées : Denis Bouanga, meilleur buteur des éliminatoires africains (8 buts), Jim Allevinah, déjà 3 buts et 1 passe décisive, et surtout Pierre-Emerick Aubameyang (35 buts/ 81 selections), 36 ans, Ballon d’or africain 2015, revenu en forme avec l’OM (4 buts en 5 matchs) cette saison.

Les Ivoiriens restent les patrons


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Historiquement, l’avantage reste ivoirien : 3 victoires, 1 nul et 1 seule défaite face au Gabon, celle de Bouaké en 2017 lors des éliminatoires du Mondial 2018, encore gravée comme un mauvais souvenir. Mais à Franceville, la donne pourrait changer. Car si la Côte d’Ivoire caracole en tête du groupe F, meilleure défense avec zéro but encaissé et 15 inscrits, le Gabon affiche une attaque plus prolifique (16 buts marqués), quitte à laisser des espaces derrière (6 encaissés).

Alors, choc déséquilibré ? Pas si sûr. Sur le papier, les Éléphants font figure de favoris naturels. Mais gare aux Panthères : un fauve blessé dans sa fierté peut toujours surprendre. Et ce soir-là, à Franceville, le perdant n’aura qu’un maigre lot de consolation : peut-être regarder le Mondial depuis son canapé.

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