Afrique: PME africaines – Un modèle de croissance durable se dessine à l'IATF2025
Comment les petites et moyennes entreprises (PME) peuvent-elles transformer leurs défis en opportunités tout en ayant un réel impact sociétal ? C’est autour de cette question centrale qu’une masterclass de l’IATF2025 a réuni ce lundi 8 septembre 2025, des experts de renom. Le thème : « Stratégies de résilience des PME pour prospérer ».
Animée par des figures du monde entrepreneurial, dont Mme Jacki Mpondo-Hendricks, PDG de l’African United Business Confederation et présidente de la Chambre de commerce de Johannesburg, M. Mulualem Syoum, CEO d’Africa Electronic Trade Group (AeTrade), Dr Olumide Ajayi, directeur général de l’Africa Leadership Foundation, et M. Mohammed Kassem, PDG d’Expolink (Égypte), la session a mis en lumière les leviers essentiels pour renforcer la compétitivité des PME africaines.
Au-delà du financement, combler les lacunes structurelles
Les panélistes ont souligné que l’accès au financement, souvent présenté comme le principal obstacle, n’est en réalité que la partie visible de l’iceberg. Les vrais défis résident dans les lacunes en matière de connaissances, de mentorat, de capacités techniques et d’écosystèmes favorables. La résilience des PME, ont-ils affirmé, repose sur un accompagnement global incluant la préparation à l’exportation, l’assurance qualité et l’ouverture de nouveaux marchés.
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Il s’est dégagé de cette rencontre que l’Afrique doit dépasser l’entrepreneuriat de survie pour bâtir des entreprises solides, capables de créer des richesses intergénérationnelles et de mieux positionner le continent dans les chaînes de valeur mondiales. Les experts ont plaidé pour des modèles pratiques tels que des académies d’exportation, des incubateurs et des partenariats « grands frères », où les entreprises établies soutiennent les start-ups par le partage de marchés et d’expériences.
La discussion a également élargi la définition de la résilience : il ne s’agit pas seulement de solidité économique, mais aussi de leadership, de bien-être personnel et d’esprit entrepreneurial. Autant de dimensions jugées essentielles pour naviguer entre les hauts et les bas de la croissance.
À noter que les intervenants ont rappelé que la transformation économique de l’Afrique passera par la créativité, la vision et la résilience de ses entrepreneurs. D’où la question centrale adressée aux décideurs et investisseurs : quels investissements écosystémiques sont aujourd’hui indispensables pour assurer la compétitivité durable des PME africaines ?
